On se rencontre au lycée.

Pendant deux ans on écrit Ouroboros.

À Nice, on est marquées par l'étrange différence de traitement entre les hommes et les femmes. On perçoit les inégalités entre les humain-e-s. On ne comprend pas. On se documente, on lit, on justifie nos sentiments d'injustice.

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On grandit avec ce film et on l'emporte dans nos valises à Lyon et à Paris.

À travers les villes, le sexisme du quotidien prend différentes teintes, selon les rues, l'heure de la journée, nos tenues, notre mode de déplacement.

À la télévision, sur les écrans publicitaires, dans les productions musicales, dans les salles noires, le sexisme médiatique persiste. Partout et sans frontières.

Et puis on perçoit en sous lecture, une banalité du sexisme, dans l'intimité, entre amis, dans la famille. Rien de méchant, rien de grave en apparence.

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Un jour, on pose un point final au scénario. Il est temps de mettre en voix ces mots, de donner corps à ces images.

On lance un appel et surgissent des humain-e-s concerné-e-s. Prêt-e-s à s'engager dans un film avec peu de moyens financiers mais beaucoup d'envies. A reconnaître l'injustice décriée.

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Ce film est un premier film. Il n'est pas parfait. Il se cherche, il s'essaie, il se questionne.

Et la place des femmes dans tout ça ?

Ce film parle d'une violence sous-jacente et d'actes graves.

Il montre la difficulté des rapports humains.

Il s'interroge sur la transmission par les médias et sur la justice.

Il y a des rires et des pleurs. Des personnages hauts en couleur. De la fiction et du réel.

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Aujourd'hui on cherche à diffuser le film vers tout type de public.

Pour créer du dialogue.

Pour tenter de sortir de la boucle.